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psychologue confiance en soi

Effectivement, c’est une excellente idée de vouloir consulter un.e psychologue pour développer votre confiance en vous.

Pourquoi ?

Parce qu’il est difficile d’améliorer sa confiance en soi seul.e.

Cela s’explique aisément car tout ce qui permet de gagner en confiance fait peur. Par exemple: se lancer dans de nouvelles activités ou aller davantage vers les autres. 

Quand on manque de confiance en soi, on a tendance à rester spontanément dans notre “zone de confort” pour se sentir en sécurité. Pour oser aller de l’avant, il est crucial d’être accompagné. 

Plus vous allez mettre en place des stratégies d’évitement, plus vous allez renforcer votre manque de confiance. Qu’est-ce qu’une stratégie d’évitement? C’est par exemple, ne pas aller à cette fête ou refuser cette promotion par peur de ne pas être à la hauteur .

C’est à ce moment-là que consulter un.e psychologue pour améliorer votre confiance peut faire toute la différence. 

L’intervention d’un professionnel spécialisé vous aidera à faire cesser ce sentiment omniprésent de ne pas être assez bien. Il vous permettra aussi de ne plus adhérer à vos pensées dévalorisantes.

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Révélez votre potentiel : quel psychologue choisir pour une confiance en soi reboostée en un temps record ?

Sans hésitation, un.e psychologue formé.e à la Thérapie Cognitive et Comportementale (TCC).

Pourquoi ? 

Parce que la Thérapie Comportementale et Cognitive a largement fait ses preuves. Il s’agit d’une des rares psychothérapies à avoir fait l’objet de très nombreuses études scientifiques pour tester son efficacité. Les études en question sont unanimes : la TCC est la thérapie la plus efficace.

Plusieurs particularités de cette thérapie expliquent son efficacité :

La base de la Thérapie Comportementale et Cognitive: une collaboration active et engageante.

Le premier principe de la TCC est la collaboration entre le patient et le thérapeute. Cela signifie que nous travaillons ensemble sur votre problématique. 

Le patient est donc actif dans sa prise en charge. Il doit nécessairement s’impliquer, notamment par le biais d’exercices qui lui sont proposés entre les séances. 

Un de mes professeurs disait souvent : “on n’est pas là pour faire de la papoto-thérapie”. Autrement dit, on ne “papote” pas avec le patient. On utilise des méthodes précises et éprouvées qui vont l’aider à se mobiliser pour obtenir les changements qu’il espère.

Ce qui rend la TCC encore plus puissante, c’est son approche ciblée sur les pensées négatives.

Le mot “cognitive” dans Thérapie Cognitive et Comportementale vient du mot “cognition » qui signifie “pensée”. Le psychologue vous aide à travailler sur vos pensées dévalorisantes car ce sont elles qui impactent la confiance en soi.

Quand on est, par exemple, victime d’humiliation dans son enfance, cela génère une émotion de tristesse bien sûr. Mais aussi une pensée qui devient par la suite une croyance: “Si on me traite ainsi, alors je n’ai aucune valeur”. 

Ces pensées et ces croyances, nées de nos traumatismes, ont pour conséquence un effondrement de l’estime de soi.

Travailler sur ces pensées négatives est donc indispensable pour changer de regard sur soi et pour prendre confiance en soi.

L’expression et la gestion des émotions.

Les pensées négatives génèrent forcément des émotions négatives. Ces émotions peuvent être extrêmement invalidantes et douloureuses.

Il est donc essentiel d’apprendre au patient des méthodes de gestion des émotions. 

Le premier principe est de les exprimer. Pas toujours facile, me direz-vous ! Oui, bien sûr, je comprends. S’il est difficile de les dire oralement, on peut aussi les écrire. L’effet sera le même pour votre inconscient. Écrire vos émotions et vos pensées vous soulagera énormément.

Ensuite, il existe des outils spécifiques qui aident à réguler nos émotions: méditation, mindfulness, relaxation… Personnellement, j’enseigne les techniques de relaxation à tous mes patients.

La TCC intègre aussi une approche comportementale pour une transformation globale et une efficacité maximale.

Lorsqu’on manque de confiance, on est souvent dans l’évitement des situations difficiles.

Le principe des TCC, pour travailler sur les comportements, est l’exposition. Au lieu d’éviter les situations compliquées, on propose au contraire au patient de se confronter progressivement à ce qui lui fait peur, afin de diminuer petit à petit l’angoisse et d’augmenter la confiance en soi.

Le mot clé ici est “progressivement”. Il ne s’agit pas de mettre le patient en difficulté ! On décide ensemble d’un protocole d’exposition. Cela signifie que le patient choisit des situations légèrement anxiogènes mais qu’il se sent capable d’affronter. Il prend confiance en lui. Et on enchaîne avec une autre situation un peu plus difficile.

Ainsi, le patient prend conscience qu’avec les outils qu’il a acquis dans la thérapie (travail sur les pensées et gestion des émotions), il arrive finalement très bien à surmonter ce qui lui faisait peur.

Voici un schéma qui permet de visualiser les liens entre les situations vécues, les pensées qui apparaissent face à ces situations, les émotions ressenties et les comportements déclenchés par cet enchaînement:

psychologue confiance en soi

Quels sont les symptômes d’un manque de confiance que le psychologue repère?

Des pensées auto-dépréciatives:

Quand on manque de confiance, on a constamment dans la tête une petite voix qui nous dénigre et nous critique. 

Cette petite voix, ce sont souvent les paroles négatives qu’on a entendues dans notre enfance. Par exemple: “Tu es nulle”, “tu ne réussiras jamais rien”…

Ces paroles deviennent des pensées, qui, à leur tour, deviennent des croyances : “si je tente quelque chose, je ne réussirai jamais puisque je suis nulle”.

Une image de soi très dévalorisée:

Une personne qui manque de confiance en elle n’a pas une perception positive d’elle-même. 

Elle se compare beaucoup aux autres et se sent constamment inférieure.

Une timidité maladive:

Difficile d’aller vers les autres et de se sentir à l’aise en groupe quand on manque de confiance en soi. 

En effet, la peur du jugement des autres et la conviction de ne pas être intéressant sont des freins majeurs pour prendre plaisir aux interactions sociales.  

De ce fait, les personnes qui n’ont pas confiance en elles ont tendance à s’isoler socialement. Ce qui renforce ce sentiment d’incapacité.

De grandes difficultés à faire des choix et à prendre des décisions:

Effectivement quand on doute de soi, on n’est sûr de rien. Et lorsqu’il s’agit de faire un choix ou de prendre une décision, ces doutes deviennent très problématiques.

Dans certains cas, ce problème est extrêmement invalidant car même décider comment s’habiller ou quoi manger, peut s’avérer compliqué.

Le sacrifice de soi:

Très fréquemment, les personnes qui manquent de confiance en elles se préoccupent bien plus des autres que d’elles-mêmes.

Ce comportement est problématique car ce sacrifice peut paraître normal aux yeux de l’entourage. Il n’est donc pas reconnu, et, à terme, la personne nourrit du ressentiment envers ses proches.

Le besoin de reconnaissance:

Quand on manque de confiance en soi, on court en permanence après la validation des autres. Celle de nos parents, de nos professeurs, de nos supérieurs, de notre conjoint. On est persuadés que cette reconnaissance extérieure comblera notre manque d’amour de soi.

Nous sommes souvent dans l’incapacité de simplement être fier de soi. Nous avons besoin que quelqu’un d’extérieur vienne valider les efforts, l’accomplissement…

Souvent, cela s’explique par l’absence d’encouragements et de validations durant l’enfance. 

Confiance en soi, estime de soi, image de soi, affirmation de soi, amour de soi : une psychologue décrypte pour vous ces différentes notions.

Cela me paraît important de clarifier ces notions pour que vous puissiez en comprendre les subtilités. Même si, bien sûr, tout est lié.

Confiance en soi:

Je commence par la confiance en soi car c’est le mot qu’on emploie le plus. Pourtant, je ne suis pas sûre que ce soit toujours la problématique principale. Je m’explique.

La confiance en soi concerne les capacités et les compétences de l’individu. Avoir confiance en soi signifie savoir que l’on est capable de faire quelque chose ou d’affronter une situation.

Estime de soi:

Avoir une bonne estime de soi, c’est savoir que l’on a de la valeur, à nos propres yeux. Que l’on est digne d’être aimé et apprécié.

L’estime de soi concerne aussi nos valeurs. Si nous agissons en accord avec nos valeurs, alors nous avons une bonne estime de nous-mêmes.

Certaines personnes ont confiance en elles parce qu’elles savent qu’elles sont capables mais n’ont pas toujours d’estime pour elles-mêmes. Par exemple, un homme brillant dans le domaine professionnel aura confiance en lui. Mais s’il passe tout son temps au travail alors que la famille est très importante pour lui, alors il aura une mauvaise estime de lui car il ne sera pas en accord avec ses valeurs.

Image de soi:

L’image de soi est la représentation que nous avons de nous-même, notre perception de qui nous sommes, de notre corps (image corporelle) mais pas seulement, cela concerne tous les aspects de notre personne. 

L’image de soi est nécessairement subjective car basée sur un jugement sur soi. Nous comparons cette perception de nous-même avec notre image idéale. C’est ce qui explique que nous soyons notre juge le plus sévère.

Affirmation de soi:

L’affirmation de soi relève du comportement. Être affirmé signifie oser s’exprimer. Par exemple oser donner notre opinion si on n’est pas du même avis que notre interlocuteur. 

Être affirmé suppose de s’exposer au jugement de l’autre. En cela, l’affirmation et l’estime sont étroitement liées. 

Par contre, s’affirmer ne signifie pas s’imposer. Au contraire, une personne affirmée qui formule une demande, ne craint pas d’obtenir un “non”. Il donne le choix à son interlocuteur.

Amour de soi:

Pour définir l’amour de soi, je vais tout d’abord vous dire ce qu’il n’est pas.

Ce n’est pas le fait de se répéter qu’on s’aime, qu’on est parfait, dire aux autres qu’on est génial.

Ce n’est pas non plus, être narcissique, autocentré et plein d’orgueil.

On ressent de l’amour pour soi-même lorsque nous sommes à l’aise avec ce que nous sommes, lorsqu’on s’accepte tel que l’on est, lorsqu’on ne se juge pas, lorsqu’on écoute nos désirs et nos besoins.

J’espère que ces définitions vous auront amené plus de clarté pour différencier toutes ces notions complémentaires.

Je vous propose maintenant de nous intéresser aux méthodes qui permettent d’améliorer un manque de confiance et/ou d’estime et/ou d’affirmation de soi.

Comment le psychologue vous aide à améliorer votre niveau de confiance en soi?

Pour cela, plusieurs étapes sont nécessaires:

Étape 1: Le psychologue explore avec vous l’origine du manque de confiance.

Cette étape est importante car elle permet de lever les blocages émotionnels liés au passé, blocages qui pourraient freiner voire entraver votre évolution.

L’objectif de cette étape est de découvrir les liens entre votre vécu et vos pensées négatives sur vous-même. Vous pourrez ainsi identifier les croyances qui vous empêchent de vous épanouir pleinement.

Prenons un exemple: 

Imaginons une femme qui est persuadée d’être incapable de réussir. Ceci est une croyance.

D’où vient cette croyance? Il se trouve que cette femme a entendu, durant toute son enfance, sa mère la comparer aux autres et lui signifier que ce qu’elle faisait n’était jamais assez bien.

Pour avancer et cesser d’adhérer à sa croyance, cette personne aura besoin au préalable de faire un travail thérapeutique autour de sa relation à sa mère.

Grâce aux séances avec le psychologue, la personne peut se détacher du regard de sa mère et amorcer un changement profond qui lui permet d’avoir davantage confiance en elle.

Étape 2: Le psychologue vous initie aux bienfaits d’une attitude bienveillante envers soi-même pour reprendre confiance.

Il s’agit, à cette étape, de se réconcilier avec son image et d’apprendre à s’accepter tel que l’on est, afin de cesser d’être toujours aussi dur envers soi-même. 

C’est une des clés pour ne plus se dévaloriser et retrouver une meilleure estime de soi.

Étape 3: Le psychologue vous apprend les bases de la thérapie cognitive pour rééduquer votre cerveau et augmenter votre confiance.

La thérapie cognitive consiste à identifier et apprendre à nuancer ses pensées négatives. 

Cette “gymnastique mentale” permet de mettre fin aux ruminations et à l’auto-sabotage.

C’est une étape cruciale car elle déclenche un changement dans sa manière de penser et une transformation du regard qu’on porte sur soi.

Étape 4: Le psychologue vous enseigne les techniques d’affirmation de soi.

Il existe en effet des méthodes simples qui permettent un apprentissage progressif de l’affirmation de soi et une évolution indéniable chez toutes les personnes qui les pratiquent.

Par exemple, on apprend à dire non, à répondre à une critique, à formuler un reproche etc, et donc à s’exprimer plus aisément en toutes circonstances.

Étape 5: Le psychologue vous motive à vous aventurer hors de votre “zone de confort” pour plus de confiance.

Enfin, rien de tel que de faire de nouvelles expériences pour gagner en confiance en soi. Le psychologue va vous vous stimuler dans cette démarche.

Pourquoi est-ce si efficace?

Parce que cela nous montre qu’on est capable. On a soudain un nouveau regard sur soi et donc on ose davantage. C’est très encourageant et stimulant.

Comment le psychologue vous guide pour surmonter un déficit de confiance en soi installé depuis l’enfance?

Il est extrêmement fréquent qu’un problème de confiance en soi ou d’estime de soi, soit présent depuis l’enfance, c’est même la situation la plus courante.

Toutes les étapes citées précédemment s’appliquent donc dans ce cas.

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